Avant la demi-finale de l’Euro, le Danemark a déjà réussi sa compétition. Mais les Scandinaves seraient déçus de s’arrêter si proche d’un exploit retentissant. Après un début de tournoi très compliqué, le Danemark est devenu l’une des meilleures attaques de l’Euro. Et cela grâce notamment à Kasper Dolberg.
Un but toutes les 52 minutes en moyenne
Après deux défaites d’entrée, le Danemark avait peu de chances de se hisser en huitièmes de finale. Mais le match contre la Russie a tout changé. Victorieux 1-4, les Danois ont lancé leur tournoi. Lors de ce match Kasper Dolberg dispute 30 minutes sans vraiment s’illustrer. Il faut attendre le huitième de finale pour le voir briller. Aligné à la place de Poulsen blessé, Dolberg signe un doublé en une heure de présence sur la pelouse.
Une frappe enveloppée à l’entrée de la surface placée dans le petit filet, et une seconde réalisation en reprenant de volée un ballon très mal dégagé par la défense russe. En huitième de finale contre la République tchèque, l’attaquant niçois joue à nouveau une heure. Kasper Dolberg marque le second but danois en étant à la conclusion d’un superbe centre de Maehle. Des réalisations d’un pur avant-centre, qui sait se montrer efficace. Trois buts en 158 minutes, soit une réalisation toutes les 52 minutes. Surtout Dolberg gâche peu : six frappes, quatre cadrées, trois buts.
« J’attendais cela, particulièrement quand j’étais sur le banc »
L’ancien joueur de l’Ajax a su se faire sa place dans le groupe danois. Il partait pourtant comme troisième choix dans l’axe de l’attaque scandinave. Mais Dolberg a bénéficié de la méforme de Wind et la blessure de Poulsen. Enfin titularisé, il a justifié à merveille le choix de Kasper Hjulmand.
« J’attendais cela, particulièrement quand j’étais sur le banc. J’en ai parlé au coach et à mes coéquipiers, personne ne veut être remplaçant. Ma patience a fini par être récompensée. J’ai le sentiment d’avoir contribué à quelque chose de grand. »
Plus renard des surfaces qu’attaquant qui décroche et effectue de longues courses, Dolberg a l’avantage de bien s’intégrer au jeu collectif danois et d’offrir une solution fixe dans la surface de réparation adverse. Ce qu’il a manqué aux Danois contre les Belges, et face aux Finlandais, et qui pourrait être très utile en demi-finale contre les Anglais et leur défense verrouillée. S’il est aligné contre les hommes de Southgate, Kasper Dolberg, surnommé l’Iceberg, pourrait bien glacer l’ambiance de Wembley.